Samuel Mazaniello a toujours été impressionné de voir les gens se précipiter aux pompes pour faire le plein. Marqueur de dépendance accentué par l’insularité.
Comme le souligne très bien José Jernidier dans sa pièce de théâtre nommée Vin Vann, l’insulaire est souvent frappé d’une crise de folie qu’il définit comme la “tibidonoragie”. Un mot formé de l’appellation locale des jerricans d’essence, ti bidon, et du mot hémorragie. Cette dernière survient lors de chaque grève d’essence sur l’île. On réalise soudainement la relation du local et global.
Cette série présente des « sages allumés », des « hommes chien loup » et des « téteurs de pompe à essence ».